Préambule
Découvrons aujourd'hui Villagers avec Fever Dreams, leur sixième album. C'est un groupe que je ne connais pas (juste la chanson So Simpatico, sur cet album). L'internet mondial (Wikipedia) annonce «indie folk» comme genre. Allons-y.
Revue
Courte introduction avec Something Bigger, une petite guitare toute tranquille, quelques cordes, et une nappe de bruit qui arrive sur la fin. Je me demande bien ce qui va se passer.
The First Day commence avec une voix un peu déformée et une petite basse... Avant l'illumination ! Ça brille, c'est presque festif, ça transmets l'envie de s'accrocher pour profiter du temps qui commencer dès le «premier du reste de ta vie».
Le début de Song In Seven est tout doux avant le "Is that seven?" et la chanson qui démarre pour de vrai. En 7 temps ? Curieux... Ça démarre tranquillement comme une balade sur la mer, jusqu'à l'incident, comme une chute dans la mer, une coupure dans la chair, et ces « Oh, why?» qui ponctuent la fin de la chanson. Et les voix multiples, et les cuivres, et les cordes, c'est superbe.
So Simpatico, la seule piste que j'avais entendu avant la sortie de l'album. La piste la plus longue. C'est une chouette balade, ça brille de nouveau, c'est de l'amour ! Et ce saxo qui accompagne et complète bien le tout.
Momentarily, une balade avec piano. Mais ce n'est pas une balade romantique ni joyeuse, car tout s'efface momentanément, à cause de toutes choses, petites ou grandes.
On enchaîne avec une chanson assez longue Circles In The Firing Line, c'est presque sympathique si l'on enlève les paroles, qui parlent de champ de tir, d'attente de la fin, et de rêve «foutu en l'air». Les notes de synthés comme une pluie de tirs de science fiction apportent une touche assez étrange, et la guitare qui a du mal à se lancer aussi. C'est un peu psychédélique, avec une fin où l'on s'attendrait presque à partir sur une conclusion punk, mais le rêve est détruit.
Je me demande bien comment Restless Endeavour va évoluer, les paroles étant les mots «These restless endeavours» (ces efforts incessants) répétés sans arrêt. Presque sans arrêt, ils s'effacent un peu pour laisser la place aux cuivres, aux corves, qui explosent avant que tout s'arrête net. Ces efforts étaient-ils vain ? Suffisants ?
Full Faith In Providence commence avec les mots «The more I know, The more I care», que nous avons entendu dans So Simpatico. Une nouvelle petite balade avec du piano.
Fever Dreams, comme une balade psychédélique, s'interrompt avec un «very nice» pour enchainer sur un témoignage d'un de ces «rêves». Ça plane, et on retrouve de nouveau «The more I know, The more I care» par plusieurs voix (y compris en japonais !).
Je vois dans Deep In My Heart un hommage au souvenir, c'est une jolie fin, très triste mais avec cette mémoire remplie de belles choses.
Conclusion
De chouettes instrumentations, une jolie voix, des paroles bien écrites, et quelques surprises comme les 7 temps de Song In Seven, ou la phrase unique dans Restless Endeavour font de Fever Dreams un album bien sympa. J’aime bien la pochette aussi, un appel à rêver, la grande ourse veille.
C’est calme, brillant, planant, psychédélique, drôle et triste. Ça manque peut être un tout petit peu de folie parfois.
Une belle découverte, j’ai hâte de me plonger dans les albums précédents.
7/10
Voilà ! C'est juste mon avis, j'espère que vous en avez un différent. Bisous !
Pistes
- Something Bigger
- 💖 The First Day
- 💖 Song In Seven
- 💖 So Simpatico
- Momentarily
- 💖 Circles In The Firing Line
- 💖 Restless Endeavour
- Full Faith In Providence
- 💖 Fever Dreams
- Deep In My Heart